L’intelligence artificielle (IA) est au coeur des préoccupations actuelles. Ses applications voient le jour depuis quelques années dans différents secteurs. Dans ces conditions le e-commerce, l’automobile et dernièrement la santé sont impactés.
Selon Gartner, 59% des Directions techniques des entreprises mondiales ont déjà lancé des investissements dans l’IA et le machine learning. Le but est d’innover dans leurs offres et services. En 2023, les entreprises lanceront en moyenne 35 projets liés à ces technologies, principalement liés aux chatbots, à l’automatisation des tâches et à l’aide décisionnelle.
En effet, la puissance de calcul des machines est mise à profit pour automatiser et transformer des processus manuels ou fastidieux dans des algorithmes toujours plus innovants.
La croissance exponentielle des développements d’une telle technologie est corrélée au besoin de se différencier, de répondre aux besoins utilisateurs et à l’émergence de nouvelles réglementations, notamment dans le secteur financier. Ce dernier l’a d’ailleurs bien compris : l’IA représente un vecteur de croissance et d’innovation.
L’intelligence artificielle, quels avantages pour le KYC ?
Le paysage réglementaire du secteur financier s’est particulièrement complexifié ces dernières années avec l’entrée en vigueur de nouvelles obligations liées à la connaissance client ou KYC (Know Your Customer).
Ces changements ont également été une parfaite opportunité pour l’émergence des “Regtech”. Ces entreprises qui mettent à profit leur technologie d’intelligence artificielle. Nous pouvons citer le machine learning (apprentissage des machines) au service du secteur financier.
Ces technologies vont être en mesure de reconnaître, extraire, agréger et exploiter les données d’un dossier complet d’une personne physique ou morale en quelques secondes et prédire des comportements ou capter les attentes d’un consommateur.
Gain de temps et amélioration du parcours
L’un des premiers avantages est le gain de temps : la machine se charge des tâches chronophages et sans valeur ajoutée, comme la vérification manuelle des données clients à la place des équipes opérationnelles qui peuvent se concentrer pleinement sur la relation client.
La puissance de l’IA permet de traiter un grand nombre de données tout en étant disponible et réactive au profit de l’expérience utilisateur. Le parcours est désormais automatisé à chaque étape; dépôt de dossier, aide à la saisie, chatbot, notifications, reconnaissance faciale ou encore capture et contrôle de documents justificatifs.
Automatisation et réduction des risques
Outre l’automatisation de processus chronophages, l’intelligence artificielle peut se substituer aux experts financiers pour analyser de façon précisément et en temps réel l’identité, l’historique bancaire, la situation professionnelle ou les revenus des clients dans le cadre de demandes de financement ou à l’ouverture d’un compte bancaire. Une aide précieuse pour les conseillers qui peuvent s’appuyer sur ces diagnostics pour prendre rapidement des décisions tout en minimisant les prises de risques.
Selon le cabinet Gartner, les principaux défis associés à la mise en œuvre de projets d’intelligence artificielle et d’apprentissage machine sont le manque de compétences qualifiées – cité par 56% des répondants de leur étude.
L’émergence des “Regtech” représente une réelle opportunité pour les institutions financières. Ces dernières n’ont pas toutes les ressources pour développer de telles technologies elles-mêmes. Le flux de données à traiter est considérable face aux obligations réglementaires toujours plus strictes.
Un rapport récent le démontre, 2018 a été la plus grande année d’investissement dans les RegTech, avec des transactions attirant 4,5 milliards de dollars dans le monde et ayant plus que doublé en valeur au cours de l’année.
L’intelligence artificielle, comment la mettre en place ?
Intégrer des solutions externes
Le développement de nouvelles solutions peut s’avérer très complexe au sein du secteur financier. Bien souvent, les Directions techniques ont entre leur main une liste de projets à développer bien chargée.
Ce pourquoi, se tourner vers des acteurs technologiques experts peut être très avantageux. Les établissements financiers peuvent ainsi systématiser, tracer les contrôles. La finalité est d’exposer un dossier complet en cas d’audit. Cela est possible grâce au savoir-faire de solutions technologiques externes. Un service KYC digital permet de proposer de vraies innovations d’usage aux clients finaux. Il offre une expérience 100% digitale et temps réel qui fluidifie les parcours.
L’automatisation de ces processus est inévitable. Elle représente un réel gain de productivité pour les équipes en charge (conformité, back office, commerciaux) qui effectuent ces contrôles manuellement.
Rappelons que la mise en oeuvre d’un KYC digital peut se faire sur différents parcours clients ou processus internes :
- Entrée en relation & Souscription à des services
- Remédiation
- Évaluation de vos tiers
- Recrutement et contrôles internes
Les intégrer rapidement et simplement
Intégrer une solution de KYC digital basée sur l’IA peut se faire de différents manières, en fonction des besoins
- via API, directement connectés aux interfaces de l’entreprise
- via solution WEB clé en main, prête à être utilisée
La solution de KYC basé sur l’IA permet de vérifier l’ensemble d’un dossier client ou partenaire. Tout en étant reliée aux interfaces et au système d’information de l’entreprise. Ainsi, des données à jour et de qualité peuvent nourrir la base de donnée de l’entreprise.
Des acteurs financiers comme l’assureur PREPAR-VIE ont intégré une solution de KYC digital. Par exemple pour mettre à jour les dossiers clients via une solution automatique et digitale. Egalement pour vérifier les dossiers clients de manière sécurisée et temps réel lors de la souscription d’une assurance vie. Le temps de contrôle est passé de 2 semaines, à cause d’un processus manuel et des allers retours multiples par courrier postal, à 15 secondes avec l’intelligence artificielle de VIALINK. PREPAR-VIE a également observé une amélioration de la qualité des données collectées et exploitées par l’IA, ensuite transmises au système d’information de l’assureur.
Un projet de mise en place d’un KYC digital est très rapide. Il prend entre 2 semaines et 1 mois, en fonction de la complexité des contrôles KYC nécessaires. En fin de compte, les résultats sont visibles immédiatement.
L’intelligence artificielle de VIALINK
VIALINK met le meilleur de l’Intelligence Artificielle et du Machine Learning au service des secteurs Banque, Assurance, Immobilier pour les accompagner dans l’automatisation de leurs processus. Regtech des premières heures, VIALINK se positionne comme un acteur de référence de l’automatisation du contrôle documentaire des dossiers clients à l’entrée en relation.
En moins de 10 secondes, notre service permet de concilier automatisation du contrôle des justificatifs, lutte contre la fraude, conformité KYC et expérience client. Et ainsi d’assurer :
- La minimisation des risques de non-conformité des dossiers client,
- Des gains de productivité rapides,
- L’optimisation des parcours clients
Le secteur financier est alourdi par des obligations réglementaires complexes. Pourtant il profite de tous les avantages de l’intelligence artificielle pour les tâches opérationnelles du quotidien.
En effet, l’IA apporte automatisation et rapidité aux différents métiers ainsi qu’à l’utilisateur final. Puisqu’elle possède les capacités à traiter un important nombre de données en temps réel. Et limiter les risques multiples du secteur.
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