À l’heure où la réservation d’une chambre sur Airbnb et Booking ne prend que quelques clics, où l’ubérisation a profondément changé nos modes de consommation ; UN secteur n’a pas changé.
Louer ou acheter un bien est toujours le parcours du combattant. En d’autres termes, le secteur de l’immobilier ressemble encore à ce village d’irréductible gaulois face à la transformation digitale.
En réalité, pas tout à fait !
Pour sa 70ème édition, La FNAIM a choisi un lieu d’exception : le Carrousel du Louvre.
A l’image de ce monument emblématique, la sélection des exposants a fait la part belle à la nouvelle génération d’entreprises innovantes. Durant ces deux jours de marathon immobilier, l’espace Delorme (espace réservé au Starts-ups) fut le centre de l’agent immobilier 2.0.
Un contexte propice à l’innovation
2017 fut une année faste pour l’immobilier en France, et les chiffres de 2018 continuent sur cette lancée. Avec une hausse de 42% des ventes en l’espace de 3 ans, le secteur retrouve son dynamisme de 2007. Ce bel horizon est confirmé par l’adoption de la Loi Elan.
Du discours du Ministre du logement, Julien Denormandie, aux différents ateliers proposés, son adoption est source de simplification administrative pour l’agent immobilier en ouvrant les dernières limitées à la transformation digitale. En supprimant la mention manuscrite, la loi permet de totalement dématérialiser les processus de contractualisation, dont la signature, entraînant un gain de temps et d’argent pour le professionnel et le particulier.
De plus, les nouvelles obligations en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme LCB-FT ont été au coeur de nombreux échanges. En effet, le secteur immobilier a dorénavant un devoir de vigilance sur les contrôles d’identité et justificatifs donnés.
Heureusement les start-ups n’ont pas attendu cette loi pour concevoir des services toujours plus innovants et disruptifs en matière d’immobilier.
Les 3 innovations majeurs
« Bien plus qu’une opportunité, les nouvelles technologies digitales sont perçues par les professionnels immobiliers comme LE levier qui leur permettra de se renouveler et de devenir plus que jamais incontournables » constate Stéphanie Pécault, Responsable des études chez Logic-Immo.com (Non présente sur le salon).
Il faut le reconnaître, la gestion administrative entre les acquéreurs, propriétaires et professionnels de l’immobilier est lourde et fastidieuse. Encore papiers pour nombre d’acteurs, elle représente une large part du temps de travail au détriment de la relation client, qui tend, a contrario, à être plus exigeante.
A travers cet enjeux, un tissu de start-up se sont développées.
- Les Start-up de la DATA s’invitent dans l’immobilier
Les start-ups de la Smart City ont toujours le vent en poupe. Mathématisant nos espaces de vie, ils proposent des services précis et qualificatifs maintenant accessible aux professionnels de l’immobilier.
Des start-ups comme Bon de Visite ou CityScan mettent à leur disposition des solutions de smart DATA permettant une expertise approfondie d’un bien et de sa géo location, revalorisant et disruptant l’estimation des biens.
Dans un tout autre registre, AIVONI utilise la DATA à des fins de web-marketing. En collectant de la data qualifiée sur le net, il créait des sites personnalisés en fonction des besoins des professionnels.
Comme toujours la DATA est multiforme et peut-être envisagée de diverses manières. Dans ces cas, elle apporte des services complémentaires. Ces derniers, même sans utiliser de data, ont été fortement représentés lors du salon.
- Une relation client étendue et qualitative grâce aux services additionnels
Ils sont longtemps été la marque de fabrique des hôtels de luxe. Ils font depuis peu un malheur sur Airbnb et arrive maintenant dans l’immobilier : les conciergeries.
Déménager est souvent une période de stress pour le particulier car il faut gérer ses cartons mais surtout ses abonnements auprès de ses fournisseurs d’électricité, téléphonique et autres. Des start-ups comme Papernest ou Sélectra s’occupent de toutes ces formalités à la place du particulier.
En proposant ce service aux professionnels de l’immobilier, ils s’ouvrent à de nouvelles opportunités aux professionnels de l’immobilier. Leur rôle de ces derniers se trouve étendu à de nouvelles fonctions à valeur ajouté pour la relation client : l’accompagnement.
Bien que la mise en avant des services additionnels permet d’entrevoir le futur de la profession, ce sont les nouveaux logiciels touchant au cœur du métier qui donne le ton de l’immobilier 3.0.
- Le coup de cœur de Vialink : les logiciels de gestion
Fini le logiciel froid, complexe à utiliser et en silo. Bonjour les nouvelles applications transversales qui permettent de gérer la relation client (acquéreur ou/et propriétaire) de la prise de contact, à la vie locative tout en passant par la signature de divers contrats.
Dans ce domaine, les start-ups rivalisent d’idées pour faciliter le travail du professionnel de l’immobilier. De l’agenda électronique partagé créé par Intuimo, aux applications de gestion administrative comme Tylto, en passant par des logiciels de gestion d’état des lieux par Homepad, ou des éditeurs de logiciels de webmarketing, le panel des innovations est large. La grande gagnante de ce melting pot reste la signature électronique portée notamment par la loi Elan.
A contrario, un sujet a été peu développé lors de ce congrès. Or il est d’un enjeu majeur : le contrôle documentaire. Long à constituer pour le particulier comme il l’est à vérifier pour le professionnel de l’immobilier, le contrôle documentaire peut vite devenir un poids pour la relation client. A travers son offre de KYC + SIGN, Vialink répond à ce problème.
En 10 secondes, notre solution en API analyse la complétude des dossiers, l’exactitude des pièces fournies de manière unitaire, croisée ainsi qu’avec des bases de données externes. Cette solution maniable pouvant être utilisée en agence, comme être mise à la disposition du client permet d’assurer la transparence et la sécurité de vos transactions, avant l’utilisation de notre signature électronique. KYC + SIGN optimise la relation client en automatisant les tâches fastidieuses, permettant ainsi un gain de temps. Dès lors le professionnel de l’immobilier retrouve son véritable rôle : celui de conseiller.