Crédit à la consommation : quels enjeux pour les parcours digitaux ? 

Crédit consommation

Le secteur des crédits à la consommation a beaucoup évolué ces dernières années, notamment grâce au digital. Cependant, le digital a également contribué à augmenter les fraudes lors de la souscription de crédit à la consommation en facilitant la tâche aux fraudeurs. 

Mais alors, quels sont les changements du secteur ? Quels sont les risques auxquels les acteurs du marché sont exposés ? Comment peuvent-ils s’en prémunir ? 

Crédit à la consommation et digital : changement de paradigme 

Avec le digital, les attentes des consommateurs ont beaucoup évolué. Ils exigent désormais de pouvoir souscrire à un crédit à la consommation quasi instantanément tout en ayant la garantie que leurs données personnelles sont protégées. 

La démocratisation des crédits à la consommation 

En raison de la situation économique actuelle, de plus en plus de français ont recours à des crédits à la consommation pour effectuer leurs achats divers et variés. Les consommateurs effectuent donc des demandes aussi bien pour des petits crédits comme des crédits plus importants à travers des paiements fractionnés. 

De nouvelles attentes et de nouveaux enjeux dans la souscription de crédit à la consommation 

Face aux attentes des consommateurs, les organismes de crédit à la consommation doivent repenser leur parcours de souscription digitaux tout en respectant la réglementation en vigueur en matière de LCB-FT, de RGPD et en détectant les tentatives de fraude, notamment d’usurpation d’identité. 

Concrètement, ils doivent vérifier l’identité de la personne avec laquelle ils entrent en relation et sa solvabilité. De plus, ils doivent également prévenir les risques de surendettement. Ainsi, ils doivent être en capacité de vérifier que les documents transmis n’ont pas été falsifiés ou modifiés, et dans le cas des documents d’identité qu’ils n’ont pas été déclarés perdus ou volés.

Tout ceci de la manière la plus fluide possible pour proposer la meilleure expérience client possible et en quelques minutes pour pouvoir répondre à la demande de crédit consommation rapidement. 

Il y a donc un véritable enjeu autour de la gestion des risques et de l’optimisation des parcours digitaux.

Les fraudes à la souscription d’un crédit consommation : quels sont les risques ? 

L’une des pratiques les plus courantes dans le cadre de fraude à la souscription de crédit consommation consiste pour les fraudeurs à voler des données personnelles et/ou des documents d’identité pour pouvoir par la suite usurper l’identité de leurs victimes afin de souscrire un crédit à la consommation. 

Pour ce faire, ils peuvent opter pour différentes solutions : arnaques téléphoniques, fausses annonces immobilières, SMS frauduleux, hameçonnage, phishing… Les techniques sont multiples et particulièrement rodées car elles permettent de voler des données personnelles en quelques secondes. 

Les conséquences d’un vol de données personnelles sont désastreuses pour l’ensemble  des parties prenantes. Pour les particuliers, dans les cas les plus graves, ces derniers peuvent être fichés à la banque de France et être tenus de rembourser le crédit à la consommation qu’ils n’ont pas souscrit. Mais également pour les établissements de crédit qui s’exposent à des risques réputationnels, une perte de confiance mais également des sanctions pour manquement par les instances régulatrices. 

Face à cela, au-delà de la vigilance accrue des internautes, les établissements de crédits doivent anticiper ces  risques et s’en prémunir pour protéger leurs clients au mieux ainsi que leur organisation.

Alors, comment peuvent-elles se protéger contre les tentatives de fraudes ? Quels sont les outils à leur disposition ? 

Des solutions digitales au service de la protection des établissements de crédit 

Pour pouvoir optimiser et sécuriser leurs parcours digitaux, les établissements de crédit peuvent s’équiper d’outils digitaux. 

Ces outils permettent entre autres de fluidifier et optimiser les parcours, de minimiser les risques de fraude et de sanctions, et d’améliorer aussi bien l’expérience clients que l’expérience collaborateurs. 

Pour ce faire, les entreprises doivent penser les niveaux de risques de leurs différents  parcours et leur orchestration pour pouvoir disposer du parcours digital le plus adapté à leurs organisations et à leurs contraintes. 

  • La vérification d’identité à distance pour lutter contre l’usurpation d’identité 

La première étape d’un parcours sécurisé consiste à intégrer une brique technologique pour vérifier l’identité des personnes à distance dès l’entrée en relation.
Pour ce faire, il existe différentes solutions sur le marché en fonction du niveau de risque. 

  • Capture automatisée de la pièce d’identité : à réception de la pièce d’identité transmise par le potentiel client, un certain nombre de points de contrôle unitaires et croisés vont être effectués par l’outil pour vérifier que le document n’a pas été falsifié ou modifié partiellement. Il est également possible de faire appel à des bases externes afin de s’assurer que ces mêmes documents d’identité n’ont pas été déclarés volés ou perdus.

  • Face Matching et liveness détection : pour améliorer le niveau de sécurité, il est possible d’opter pour une solution de face matching afin de comparer et recouper la photo de la pièce d’identité avec la photo extraite lors du selfie vidéo afin de s’assurer qu’il s’agit bien de la même personne. 
    • Pour compléter le facemaching et lutter contre les deepfake, le liveness detection permet de vérifier que la personne qui réalise le parcours est bel et bien en vie. Pour ce faire, un certain nombre de signes physiologiques vont être analysés.

  •  
  • Le PVID : le PVID est une solution certifiée par l’ANSSI. De niveau substantiel également, cette solution allie de l’IA et de l’humain pour contrôler l’identité. C’est à dire que le parcours est vérifié par l’IA qui délivre un score et en parallèle par un agent humain dans les 5 minutes, 15 minutes ou 3h suivant le parcours. Si l’IA et l’opérateur humain délivrent un avis positif alors l’identité est vérifiée.

  • Identité numérique La Poste : nouvelle technique de contrôle de l’identité, et de niveau substantiel (très sécurisé), l’identité numérique la poste est une identité pérenne. C’est-à-dire que les utilisateurs de cette solution effectuent le parcours de la création de l’identité numérique à travers le PVID. Dès lors, il leur suffit de se connecter grâce à leur identité numérique pour pouvoir attester de leur identité et ainsi fiabiliser le parcours d’entrée en relation.

  • Le contrôle documentaire pour lutter contre la fraude documentaire

Une fois l’identité de la personne contrôlée et vérifiée, il est impératif d’effectuer un contrôle documentaire, à savoir du dossier client qui peut comporter différents types de documents en fonction du parcours (attestation de domicile, avis d’imposition…). 

Là encore, l’outil est en capacité d’apposer des points de contrôle unitaires et croisés afin de contrôler que les documents n’ont pas été falsifiés et que les données présentes sur les différents documents sont cohérentes. 

Il est également possible de paramétrer l’appel à des bases de données externes telles que la liste PEP et sanctions, l’INPI.. au total, VIALINK peut solliciter une quinzaine de bases externes afin de compléter l’analyse. 

Une fois, ces contrôles effectués et en fonction de la pondération définie et souhaitée par le client (Solvabilité, profil non fiché…) , un indice de confiance est délivré. Si le dossier fait l’objet d’une suspicion de tentative de fraude, alors une alerte est envoyée à vos collaborateurs pour contrôle et arbitrage du parcours. 

Cela permet ainsi d’effectuer l’ensemble des contrôles réglementaires mais également d’augmenter la performance opérationnelle tout en limitant le risque d’erreurs humaines. Les collaborateurs n’effectuent plus de contrôles manuels.

A l’issue des vérifications, un rapport de contrôle est transmis afin que vous soyez en capacité d’attester de la réalisation des vérifications réglementaires. 

  • La signature électronique pour optimiser le processus d’attribution d’un crédit à la consommation 

Enfin, afin d’optimiser au maximum le parcours d’entrée en relation et la contractualisation lors de la souscription à un crédit conso, il est aussi possible d’ajouter la signature électronique au parcours.

La signature électronique étant réglementée par eIDAS, il existe différents niveaux de signature électronique en fonction de la sécurité juridique souhaitée (simple, avancée, avancée avec certificat qualifié …).

Ainsi, vous pouvez envoyer le contrat en quelques minutes pour signature électronique. 

Dans le cadre de la signature électronique également, un dossier de preuve est également transmis pour éviter toute contestation abusive. 

Ainsi, en optant pour un outil digital tout en un, vous pouvez optimiser, fluidifier et sécuriser vos parcours digitaux d’entrée en relation. 

Cela permet à vos collaborateurs d’augmenter leur performance opérationnelle en allouant leur temps à des tâches à plus forte valeur ajoutée. 

Mais également, d’améliorer l’expérience client en proposant un parcours rapide, sans couture et de confiance à vos clients.

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